Avec l’arrivée des Français dès dimanche matin à urnes pour l’élection d’un présidentla politique présente un scénario dystopique pour l’avenir de l’Europe au cas où Marin Lepen prendrait la présidence.
“La date est le 25 mai 2022. La présidente Marine Le Pen est présidente de la France depuis moins d’un mois. Les dirigeants européens se sont à peine remis du choc de l’élection lorsqu’elle arrive à Bruxelles pour son premier voyage à l’étranger.
Diplomates et journalistes regardent avec incrédulité le chef du “Réveil national” alors qu’il descend de la Peugeot 607 devant la représentation permanente de la France. Un garde l’annonce comme “Madame la présidente de la République !” et Lepen, une étrangère de longue date qui a réussi sa troisième tentative de prise de pouvoir, sourit encore plus largement.
Quelle sera la première chose qu’il fera ? Aura-t-il l’air combatif ou conciliant ? Le chef de l’Alarme Nationale commence assez amicalement, en plaisantant que certains d’entre vous seront surpris que je n’aie pas monté à cheval comme Jeanne de Lorraine et que je n’aie pas revendiqué cette terre pour la France.
Bientôt, cependant, l’humeur de Le Pen s’assombrit alors qu’elle aborde son discours et expose méthodiquement ses plans pour démanteler l’UE de l’intérieur, rapporte Politico, soulignant que l’article est un produit de fiction.
Pendant ce temps, Poltico s’est entretenu avec un certain nombre de diplomates européens, d’avocats, d’experts et de conseillers de Le Pen, ainsi qu’avec des politiciens d’autres pays de l’UE, dont l’Allemagne, sur ce à quoi pourrait ressembler le lendemain pour la France et l’Europe si Lepen arrivait au pouvoir.
Les conséquences d’une éventuelle victoire de Lepen
Bien que les détails de leur évaluation varient, la foule de l’UE est largement conforme aux vues du député vert allemand Anton Hofreiter, président de la commission des affaires européennes du Bundestag, qui a qualifié les conséquences d’une victoire de Le Pen de “fatidiques”. pour l’Europe.
“Cela mettrait la sécurité de tous les citoyens européens en grand danger et, bien sûr, ce serait un énorme problème pour la coopération économique dans l’UE, sur des questions telles que les technologies futures, la protection du climat ou la politique étrangère de l’UE”, a-t-il déclaré. Hofreiter.
Parallèlement à sa croisade contre «l’intégrisme islamique», la haine de «Bruxelles» et des «dictats des bureaucrates de l’UE» sont des problèmes constants pour elle, remontant à sa première candidature présidentielle en 2012. En fait, au centre de celle-ci se trouve la conviction que la souveraineté française ne peut pas coexister avec la souveraineté de l’UE, affirme Politco dans son analyse.
De plus, dans un scénario qui ne semble pas si… fantastique, à Bruxelles, Lepen en cas de victoire annonce que :
– Il supprimera effectivement la Commission européenne, le bras exécutif du bloc, en le transformant en un secrétariat pour la législation sur les phoques convenue par le Conseil des chefs d’État de l’UE.
Elle réduira immédiatement la contribution de la France au budget de l’UE de 5 milliards d’euros par an.
-Elle introduira dans la Constitution la notion de priorité nationale qui favorise les Français par rapport aux étrangers pour l’accès aux biens et services publics.
– Il ignorera l’accord de Schengen qui permet la libre circulation des biens et des personnes, en théorie, autour du bloc et rétablira les contrôles aux frontières.
– Il demandera au peuple français par référendum s’il veut que le droit communautaire reste supérieur au droit français ou qu’il revendique sa souveraineté juridique.
“La seule chose sûre, c’est que le temps file dangereusement”, conclut Politico.