Le monde semble changer rapidement au quotidien, les banques faisant partie des organisations qui ils laissent la marque du lendemain, changeant ce que nous savions même du retrait aux guichets automatiques.
La conclusion sur l’évolution de l’usage de la monnaie vient d’une nouvelle venue de France, alors que Société Générale, Crédit Mutuel et BNP Paribas, très concurrentiels sur le marché bancaire français, sont en train de s’allier. Les trois établissements bancaires n’ont pas l’intention de fusionner, mais viennent d’annoncer le lancement d’un projet “de fusion de leurs guichets automatiques”. En France, cela concernera un tiers des distributions en espèces (GAB).
PGRpdiBzdHlsZT0iIiBjbGFzcz0ibWFpbl9iYW5uZXIgdmlzaWJsZS1zbSB2aXNpYmxlLXhzIj4KCQkJPHNjcmlwdCBhc3luYyBzcmM9Ii8vcGFnZWFkMi5nb29nbGVzeW5kaWNhdGlvbi5jb20vcGFnZWFkL2pzL2Fkc2J5Z29vZ2xlLmpzIj48L3NjcmlwdD4NCjwhLS0gQXRoZW5zX0FydGljbGVfSW5saW5lX01vYmlsZSAtLT4NCjxpbnMgY2xhc3M9ImFkc2J5Z29vZ2xlIg0KICAgICBzdHlsZT0iZGlzcGxheTppbmxpbmUtYmxvY2s7d2lkdGg6MzAwcHg7aGVpZ2h0OjI1MHB4Ig0KICAgICBkYXRhLWFkLWNsaWVudD0iY2EtcHViLTU5MzcxNDc4NDM1NzA1MjQiDQogICAgIGRhdGEtYWQtc2xvdD0iMTQ1MTc0MDQ4NiI+PC9pbnM+DQo8c2NyaXB0Pg0KKGFkc2J5Z29vZ2xlID0gd2luZG93LmFkc2J5Z29vZ2xlIHx8IFtdKS5wdXNoKHt9KTsNCjwvc2NyaXB0PgkJCTwvZGl2Pg==
Si l’étude débouche sur une application spécifique, alors les clients des banques pourraient également utiliser les distributeurs automatiques de la Société Générale, du Crédit Mutuel ou de BNP Paribas. Selon Les Echos, les trois banques ont eu l’idée de “garantir, ensemble et dans la durée, un meilleur accès au libre-service bancaire et d’enrichir l’offre de services aux clients”. Pour les banques, c’est un moyen d’économiser de l’argent.
La réduction des distributeurs automatiques de billets et le cash qui… disparaît
Entre 2020 et 2021, des études du Groupement des Cartes Bancaires ont montré que les retraits en espèces avaient diminué de 23 %. Une autre étude de Panorabanques a noté que les Français n’effectuaient en moyenne que 1,6 retrait par mois, les Grecs se précipitant plutôt vers les distributeurs automatiques ces jours-ci.
La pandémie a eu un impact significatif sur le déclin. Mais le ralentissement faisait partie d’un ralentissement plus général. La même année, en France, le nombre de distributeurs automatiques de billets est passé à 48 710, contre 50 136 l’année précédente.
PGRpdiBzdHlsZT0iIiBjbGFzcz0ibWFpbl9iYW5uZXIiPgoJCQk8ZGl2IGlkPSJFTkdBR0VZQV9XSURHRVRfMTYzMDEwIj48L2Rpdj4ZGzj5Jgj
Les zones rurales sont les plus touchées, souffrant toujours d’entreprises non équipées de terminaux de paiement mobiles (TPE) pour accepter les cartes. En France, 56,6% des communes n’ont pas accès aux distributeurs automatiques de billets. Ce désert bancaire va bientôt se renforcer avec la fermeture des agences. Les banques traditionnelles, qui concurrencent les banques mobiles pour leur coût, tentent désormais de passer au numérique.
Dans un communiqué, Société Générale, Crédit Mutuel et BNP Paribas tentent de rassurer les zones rurales. “L’étude portera une attention particulière à assurer l’installation de guichets automatiques dans les zones rurales”, ont annoncé les installations.
Si la fusion des guichets automatiques s’avère efficace, il est certain que l’initiative verra le jour afin d’accompagner la réduction de l’utilisation du cash, mais elle facilitera la tâche des millions de clients des distributeurs.
Sans être utilisé, leur coût reste une charge et un montant qui pourrait être utilisé dans des investissements. Selon les premières estimations, le projet sera achevé en 2023.
PGRpdiBzdHlsZT0iIiBjbGFzcz0ibWFpbl9iYW5uZXIiPgoJCQk8c2NyaXB0IGFzeW5jIHNyYz0iLy9wYWdlYWQyLmdvb2dsZXN5bmRpY2F0aW9uLmNvbS9wYWdlYWQvanMvYWRzYnlnb29nbGUuanMiPjwvc2NyaXB0Pg0KPCEtLSBBdGhlbnNfQXJ0aWNsZV9JbmxpbmVfTW9iaWxlIC0tPg0KPGlucyBjbGFzcz0iYWRzYnlnb29nbGUiDQogICAgIHN0eWxlPSJkaXNwbGF5OmlubGluZS1ibG9jazt3aWR0aDozMDBweDtoZWlnaHQ6MjUwcHgiDQogICAgIGRhdGEtYWQtY2xpZW50PSJjYS1wdWItNTkzNzE0Nzg0MzU3MDUyNCINCiAgICAgZGF0YS1hZC1zbG90PSIxNDUxNzQwNDg2Ij48L2lucz4NCjxzY3JpcHQ+DQooYWRzYnlnb29nbGUgPSB3aW5kb3cuYWRzYnlnb29nbGUgfHwgW10pLnB1c2goe30pOw0KPC9zY3JpcHQ+CQkJPC9kaXY+
Chez BNP Paribas, la recherche de dépenses inutiles s’est étendue au nombre de consultants. Dès le début de la semaine, une nouvelle politique tarifaire a été mise en place, qui a mis fin à de nombreux mois d’expérimentation. Désormais, les clients doivent souscrire à un abonnement à 12 euros par mois pour pouvoir bénéficier d’un conseiller exclusif. Et l’offre n’est accessible qu’aux clients de l’offre premium dite “Affinity”.
Dans le cas contraire, l’autre partie de l’équipe conseil est en charge d’un plus grand nombre de clients dont elle ne connaît pas forcément les dossiers.
La concurrence du mobile banking n’est pas la seule responsable de la réduction des coûts dans les banques traditionnelles. Pour rappel, les taux d’intérêt bas pénalisent fortement les banques de détail, qui ne trouvent plus de moyen simple de payer.
En France, selon Deloitte, un client ne rapporterait que 450 euros en moyenne par an. Cela vaut également pour les petites banques. Cela est particulièrement vrai pour les banques qui n’ont pas beaucoup de clients qui en font leur compte bancaire principal. Dans cette situation, les néo-banques mais aussi les banques en ligne comme ING France.