Olivier Bogillo, chef de la société pharmaceutique française Sanofi, a déclaré dans une interview à France Inter que le vaccin de la société française sera disponible d’ici décembre. “Nous nous sommes concentrés sur les études de phase 3”, a-t-il déclaré.
Contrairement à ceux de Pfizer-BioNTech, Moderne, AstraZeneca ou encore J&J’s Janssen, le vaccin de Sanofi n’utilise pas la technologie ARN mais plutôt une protéine recombinante. Associée à un “booster”, cette protéine “active votre système immunitaire et le soumet à la protéine virale, ce qui fait réagir l’organisme”, a-t-il expliqué. “C’est ce que nous utilisons pour vacciner la grippe, une technologie éprouvée que nous avons utilisée pendant quelques années avant l’arrivée de l’ARNm”, a-t-il ajouté.
Des vaccins pour les pays moins développés ?
Mais à quoi servir le nouveau vaccin alors que le marché est déjà bien approvisionné ? “Beaucoup de Français ne sont pas encore vaccinés”, a déclaré le président de Sanofi. “Nous devons atteindre un niveau d’immunité collective, encore plus avec l’arrivée de variants très fortement contagieux”, prévient-il.
“Et après la France, il y a le monde entier.” En particulier, le vaccin de Sanofi sera également utilisé pour vacciner les populations des pays moins développés, car elles ne bénéficient pas actuellement de la même couverture vaccinale que les pays occidentaux.
“Aujourd’hui, seulement 20% de la population mondiale est vaccinée. “Nous pensons que nous pouvons être utiles, car des milliards de doses sont nécessaires pour pouvoir vacciner cette population”, a déclaré Bogillo.
naftemporiki.gr avec les informations du Figaro