En quatre piliers principaux La vision ambitieuse d’Emanuel Macron pour le secteur agricole français, qui se concrétisera lors de son second mandat à la présidence du pays : un renouvellement des générations, une “troisième révolution agricole” caractérisée par l’utilisation de technologies innovantes, la planification écologique et le respect des engagements climatiques de la France et mise en œuvre du plan stratégique national pour la PAC.
En février 2022, Macron annonce son intention de lancer une “future loi pour assurer le renouvellement des générations, la formation et l’installation des jeunes agriculteurs”. Il veut faire pression pour que 20 000 nouvelles personnes entrent dans l’industrie chaque année – une augmentation significative par rapport aux 12 000-14 000 actuels – comme il l’a dit lors d’une récente discussion entre les candidats à la présidentielle.
Bien que les détails de ce projet de loi ne soient pas encore clairs, celui-ci comprendra des mesures visant à faciliter l’accès au foncier pour les nouveaux entrants.
En février, Macron a également évoqué une “troisième révolution agricole”, sur la base de son programme promu pour une nouvelle ère en France et en Europe caractérisée par la commutation numérique, la robotique et la génétique. L’objectif est également de s’appuyer sur le plan d’investissement de 30 milliards d’euros “France 2030” pour booster l’innovation, considérée par beaucoup comme la clé du progrès.
Cette révolution permettra « de se débarrasser de certains pesticides et de certaines pratiques, selon lui.
En outre, le président avait déclaré vouloir aller “beaucoup plus loin” dans la lutte contre le changement climatique qu’il ne l’avait fait lors de son précédent mandat de cinq ans, en nommant un Premier ministre “directement responsable de la planification écologique”.
Reste à savoir s’il maintiendra le cap fixé par l’accord vert européen et notamment la stratégie phare “De la ferme à l’assiette”, qui vise à réduire l’utilisation des pesticides et des engrais de 50% et 20% d’ici 2030. .
Enfin, Macron devrait prendre des mesures sur un certain nombre de questions en vue de la version finale du plan stratégique national de la France pour la PAC. Il s’agit notamment de renforcer à la fois le plan protéines végétales et la loi Egalim 2, qui protège les revenus des agriculteurs et les bons alimentaires pour les ménages à faible revenu.
L’eurodéputé vert Benoit Bito attend également avec impatience ce que Macron va promouvoir concernant le glyphosate, car le président “n’a pas réussi” à interdire le pesticide d’ici 2020, comme il l’avait précédemment promis. Ce sera “un indicateur de sa sincérité”, a-t-il noté.
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