La “sympathie” de la page pour l’Arrowhead 140 n’est pas cachée, ni tardive. C’est ancien, depuis l’époque où nous avons écrit sur le cas de la classe de frégates danoise “parente” Iver Huitfeld, mais aussi sur les Absalons relatifs. Des navires aux capacités étonnantes, avec des coûts de construction raisonnables, mais aussi et surtout, avec des perspectives de développement. Les avantages de l’AH140HN aujourd’hui pour la Marine ne sont pas rares et ne peuvent laisser personne indifférent :
Babcock maintient sa proposition complète pour la mise à niveau AH140 et MEKO
- C’est un navire avec un potentiel de développement important
- C’est une vraie frégate, pas une semi-corvette, couvrant certaines des capacités et missions d’une frégate
- Babcock peut moderniser les MEKO200HN à un niveau proche avec les AH140HN, créant une flotte homogène
- Le coût des 4 navires, qui seront tous construits en Grèce, ne diffère pas beaucoup des coûts 1+3 proposés par la France et l’Italie
- Un financement de 3 milliards d’euros est prévu, garanti par le gouvernement britannique, à un taux d’intérêt très bas
- C’est un navire qui opérera avec les marines britannique, polonaise et indonésienne
- La solution de Babcock ne nécessite pas de gros investissements dans les chantiers navals locaux (estimés à environ 50 millions d’euros) et plus d’un chantier naval peut être utilisé dans la construction modulaire.
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Avec tout cela, nous devrions probablement déjà être en pourparlers pour l’achat de l’AH140HN, et avons maintenant une “fusée” pour savoir s’ils devraient transporter ESSM, CAMM-ER ou ASTER 30. Au lieu de cela, nous avons des “fuites” du côté PN pour “navires excessivement gros”, et “où nous les cacherons”. On ne commentera pas pour l’instant, un article sera écrit sur le sujet (et pour ceux qui pensent qu’on est encore à l’époque des Miaoulis et des Canaries, avec les Combattantes cachées derrière des rochers). Passons au sujet d’aujourd’hui, qui n’a rien à voir avec les “cellules” de fusée, mais avec des avantages tangibles pour l’économie grecque.
Les Britanniques, avec l’offre pour la construction de l’AH140HN, mais aussi la modernisation du MEKO200HN, ont également apporté quelque chose qu’ils appellent proposition industrielle. Là-dedans, dans les fameux “détails”, ils parlent, comme tout le monde, de coopération entre Babcock et les chantiers navals grecs. Mais ils suggèrent une relation dans un domaine où Babcock cherche à trouver un partenaire international. Autrement dit, dans le transport de gaz naturel liquéfié (GNL), qui, après l’invasion russe de l’Ukraine, est l’un des emplois les plus importants de la marine marchande mondiale.
Babcock a sa propre technologie, qui lui dit EcoSMRT®. Celui-ci est placé sur les anciens et les nouveaux navires qui transportent du GNL, résolvant un problème connu, les pertes de gaz naturel, car alors qu’il est transporté en phase liquide à très basse température (-163 degrés), une partie de celui-ci est chauffée et redevient gazeux. Cette perte est significativement réduite par la technologie Babcock qui la réhydrate.
Le groupe Babcock LGE (Liquid Gas Equipment) en raison de la situation en Ukraine et de la réduction des importations de gaz naturel…
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