Les développements que nous allons connaître dans un futur proche concernant le programme corvette sont passionnants. Alors que le gouvernement insiste par l’intermédiaire du ministre de la Défense, Nikos Panagiotopoulos, pour que la décision soit prise dans les quatre mois, les ambitieux prétendants redoublent d’efforts pour décrocher le deuxième important contrat de rééquipement de la Marine. Et alors que la « bataille » semblait compter trois (ss deux plus un pour être exact) participants, la France (Gowind/Groupe Naval), les Pays-Bas (SIGMA 10514/DAMEN) et l’Italie (DOHA/Fincantieri), ces derniers jours l’Américain côté réapparaît, avec une nouvelle proposition, légèrement différente de celle des frégates ;
De MICHEL VASILEIOU
Récemment, une délégation de la société américaine s’est retrouvée à Athènes pris contact avec les responsables, tentant de faire avancer sa proposition de corvettes, dont nous parlerons ci-dessous. Encore une fois, selon toutes les informations, l’accueil qu’il a reçu n’a pas été des plus chaleureux. Mais la situation est compliquée à cause du patronyme”critères géopolitiques“, dont le poids pour le gouvernement actuel est très fort.
Alors devant lui rumeur de voyage du Premier ministre et du ministre de la Défense à Washington, on s’attend à ce que la question soit portée au plus haut niveau lors de leurs contacts à la Maison Blanche et au Pentagone. La « dimension géostratégique » qu’elle revêt inévitablement, peut conduire à son examen au niveau des conseillers à la sécurité nationale (NSC), Jake Sullivan et le Dr Thanos Dokou. Il est rappelé que le DP a récemment évoqué réunion prévue au Palais Maximos pour clarifier la question de Chantiers navals d’Elefsina, à laquelle, outre le Premier ministre et les ministres de la Défense et du Développement, participerait également la SEA. Cette réunion aurait été annulée au moins trois fois pour des raisons objectives (ex : contact avec un cas de coronavirus et la récente tempête de neige).
Avec ce fait, plus la pondération en attente de la question de la résolution du problème avec les chantiers navals d’Elefsina, on pourrait à nouveau le retirer de l’équation proposition néerlandaise excellente mais géopolitiquement compétitive et restez avec les deux puissants géopolitiquement (France et USA), plus les puissants industriellement (Italie), ce qui apporte la proposition unique concernant les chantiers navals d’Elefsina ! Une très joli “enchevêtrement” appelé une fois de plus à se débarrasser du gouvernement. Ce qui bien sûr a joué un rôle dans sa création.
La pression américaine arrive évolutifalors que selon les informations les premiers pas ont déjà été faits qui prouvent que l’intérêt de la partie américaine ne reste pas exclusivement au niveau des entreprises, mais acquiert un soutien politique croissant, rendant l’image dangereusement compliquée. La partie grecque devrait être retrouvée dans une position extrêmement difficileavec pour seule échappatoire l’assurance du premier ministre que le premier mot aura le désir de direction de la Marine. Lequel n’incluait pas de proposition américaine dans la liste des navires qui indiquait, en principe, qu’ils satisfaisaient aux exigences opérationnelles.
Les chantiers navals de Scaramanga entrent dynamiquement dans l’équation (UN E), car les parties américaine et française auraient discuté et presque convenu avec le nouveau propriétaire sous l’armateur Prokopiou pour la construction d’au moins deux navires en Grèce. Dans son cas Lockheed Martinla coopération en matière de construction navale avec l’italien Fincantieri (participant à “l’appel d’offres” pour les corvettes) et l’intention de construire au moins deux navires pour la marine grecque dans sa propre cour en Italieoù, en raison de la proximité, les travailleurs grecs de l’industrie de la construction navale seront plus facilement formés, a théoriquement le potentiel surmonter le ressentiment italiencar toute solution de ce type l’inclut.
Nous répéterons une fois de plus que « X inconnu » demeure si le Palais Maximos a quelques alternative pour Elefsina Shipyards. Parce que le problème des 600 salariés est politiquement insupportable. Cependant, il est également impossible pour la partie grecque d’insister pour imposer à un investisseur l’obligation d’un nombre d’employés qui n’est pas prévu dans son plan d’affaires. Ou alors division du chantier naval militaires et civils, ainsi que le transfert de tous les travailleurs vers les premiers, assure l’avenir des travailleurs exclusivement par le flux de contrats gouvernementaux…
Le problème est également politiquement complexe, comme le DP l’a signalé dans le passé, la position de la nouvelle propriété de Scaramanga est extrêmement prudentpour ne pas être dérangé équilibres politiquement sensibles. Des informations indiquent que des fournisseurs potentiels ont demandé la loyer de l’espace au sein de HSY, où ils lanceront le construction au moins partielle d’un certain nombre de corvettes en Grèce. On saura bientôt ce qui est valable et ce qui ne l’est pas…
Au niveau géopolitique, cette situation n’est pas agréable pour la Grèce, car elle crée des conditions conflictuelles de « type AUKUS » entre les États-Unis et la France. Il est surprenant, bien sûr, que Washington ne se rende pas compte de l’impact que cela aura au niveau de l’Alliance atlantique, puisqu’il déclare à chaque occasion que l’unité de l’OTAN est plus importante que jamais. Les États-Unis considèrent-ils qu’il y a de la place pour un nouveau « conflit civil intra-alliance » avec des programmes d’armement de quelques milliards de dollars ou d’euros pour la taille d’une superpuissance ? Quelque chose doit être soigneusement clarifié au niveau de la “haute stratégie” américaine moderne. La « GRANDE STRATÉGIE » comme on l’appelle…